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Mes Cupcakes, Mes Craquettes... Et moi !

28 mars 2011

Je me lance...

Ca me trottait dans la caboche... Petit à petit j'ai réalisé que j'adorais ça. Un truc viscéral (il s'en passe des trucs dans mes boyaux, t'as vu... !) Une envie, un besoin, presque un tic. Au début j'ai pas percuté, j'ai pris conscience de cette passion progressivement (globalement quand j'ai réalisé que j'avais le machin greffé à l'oeil quasiment h24 !). Et puis un jour, elle s'est lancée. Delphine, ma copine. Elle fait du beau boulot. Elle a fait un peu des cachotteries, mais j'ai vite compris ce qu'elle complotait, la filoute. Alors déjà, petit coup de pub. Va te balader un peu sur son blog et passe aussi par sa page FB, . Elle est basée en Bretagne, si t'es tenté(e) par une petite séance.

De la voir se lancer, ça m'a boostée. Parce que je pensais pas que c'était possible. Pour moi c'était le truc un peu infaisable, que si c'est pas ton métier, que si t'as pas fait les études qui vont bien, tu peux pas te lancer comme ça. Ben en fait, si. En fait, la technique ça s'apprend. En fait, ce qui compte surtout, c'est ton regard... Et celui de Delphine, il est très joli. Très doux et plein de peps à la fois.

Et donc du coup, ben je me lance aussi. J'ai commencé un blog photo, que tu peux retrouver , si le coeur t'en dit... Tu me diras ce que t'en penses, hein ?

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19 mars 2011

Revoir Prague... et sourire...

Oui, oui, je sais ce que tu te dis... "Encoooore ??" Ben ouais. Encore. Je te le dis tussuite, ce sera pas la dernière. Mais ensuite, il faudra peut-être envisager de ralentir le rythme. Sauf gagnage au Loto. A l'Euromillions, sorry, c'est encore plus mieux question biffetons. Et puis j'envisagerai aussi d'autres horizons. J'avais prévu Berlin pour l'année prochaine. Je sais pas pourquoi, je pensais que Berlin c'était super beau. Elle a cassé le mythe (mais elle m'a fait tellement rire que c'est pas grave, même pas je lui en veux).

Bref, Prague je disais. Encore. 4e épisode. Cette fois, je pars avec une copine. Ouaiiiiiis ! Pas de mecs, pas de nains, juste 2 nanas en totale liberté. Bonheur. štěstí comme on dit là-bas. (Google trad est mon ami, ne te fie pas aux apparences, je ne maîtrise pas la langue à ce point-là)

Je ne sais plus très bien laquelle de nous 2 a eu l'idée la première. J'y pensais depuis un moment, mais il me semble bien que c'est C. qui m'a dit "regarde voir, si on partait, pour combien on en aurait, fais-moi voir des hôtels toussa toussa". C. elle pousse au vice. Grave. Espèce de vermine consumériste, va. Du coup, tu penses bien, j'ai obéi, hein (sinon elle peut devenir vraiment méchante, et moi, j'ai peur). Sans trop y croire, mais parce que ça m'occupait la tête et que j'avais pas trop bien beaucoup le moral, j'ai commencé à regarder les vols, puis les hôtels, à me noyer dans des additions, des soustractions et des divisions. Et ça, pour une dyscalulique notoire, j'te jure, c'est douloureux. Quelle abnégation, hein ?(C'est maintenant que tu dois me jeter des fleurs et te prosterner) Après ça, en bonne vicieuse qu'elle est, elle m'a aussi demandé de lui envoyer plein de liens, sur les endroits à ne pas rater, les plus beaux monuments, les resto sympa... Elle hésitait vachement, budget oblige, je la sentais tiraillée à mooort, alors j'ai sorti ma dernière carte. Le truc qui la pousserait au fond du précipice, qui l'obligerait, cette fois, à me supplier de réserver. Je lui ai montré ça. Et là ben forcément, elle a craqué. Je t'ai eue Grosse Bouffe ! (*petite danse de la victoire*)

Ca fait genre 10 ans que je suis pas partie entre copines, ça va me faire tout drôle, dis donc. Ca promet quelques moments sympa. Je vois d'ici quelques bons gros fous rires, des heures à refaire le monde, de longs moments en terrasse à puter sur ces gros cons de touristes (ben quoiiii ??), des fous rires, encore, parce que c'est tellement bon... Et puis de l'émerveillement, bien sûr, pour elle comme pour moi, parce que Prague ne me lasse pas et ne cesse de me surprendre.

Nous nous envolerons donc le 20 juillet au petit matin, la gueule enfarinée c'est sûr, mais le coeur aussi léger qu'un nuage (ou qu'un trdelnik, pour rester dans le thème... mais si, c'est léger, le trdelnik !)

Je suis contente de partir avec C., tu sais. On a traversé une phase de turbulences, toutes les 2, une phase d'incompréhension mutuelle. Communication rompue, dialogue impossible. Parce que dans ce cas précis, je n'ai pas forcément su voir qu'elle non plus, n'allait pas bien, je la trouvais changée, sans savoir pourquoi. Elle n'était plus vraiment celle que je connaissais. Alors le fameux fossé s'est installé. Et puis je l'ai retrouvée, petit à petit. J'ai compris ce qui n'allait pas, alors j'ai fait de mon mieux pour être là. Et un beau jour, presque en un clin d'oeil, en un battement de coeur, devrais-je dire, elle est redevenue telle que je l'avais connue il y a quelques années. Elle a ressucité. Je dois une fière chandelle à celui qui se reconnaîtra ici. Merci à toi, grand voyageur fébrile, t'es magique. Merci à toi, copine, d'être revenue à la vie. Et merci de nous permettre à toutes les 2 cette jolie escapade, parce que ça va tout déchirer !!! Remarque, c'est moi qu'il faut remercier, parce que sans le trdelnik, tu serais encore en train de te chatouiller le neurone. Mon Dieu, mais je suis vraiment merveilleuse, en fait.

 

 

C'est moi ou cet article c'est surtout une ode à ma gloire ?

 

 

 

 

 

27 février 2011

Un petit jeu chez une blogocopine...

Je partage à nouveau, parce que ce qu'elle fait me touche beaucoup... Une poupée Waldorf est à gagner, tout le monde peut jouer. Cette fois, la belle se prénomme Mirabelle. Je vous laisse l'admirer, puis aller jouer . Une photo et un petit message sur votre blog et le tour est joué, il n'y a plus qu'à attendre le tirage au sort... qui aura lieu en même temps que l'arrivée du printemps.

 POUPEE

10 février 2011

Mais tu n'as donc aucune ambition ??

Nan. Et je t'emmerde. Je sais, je suis vulgaire, mais franchement c'est tout ce qui me vient à l'esprit quand on s'adresse à moi sur ce ton condescendant. Comme dirait l'autre : "Y'a deux tons pour me parler et çuilà c'est pas le bon".

Je sais pas si t'as remarqué, mais dernièrement attaquer la MAF, c'est très à la mode. Si t'as pas remarqué, deux explications possibles :
1. Tu n'es pas MAF.
2. Tu vis dans un autre pays.
Si tu n'es pas MAF et qu'en plus tu vis dans un autre pays, tu peux disposer, j'te cause pu. (Oué, en plus d'être une pauvre MAF sans ambition, je suis envieuse. J'ai rien pour moi, hein ?)

J'en vois 2 ou 3 qui ont du mal à suivre, là. C'est le terme "MAF" qui vous pose souci ? Bien, commençons par le commencement, une MAF c'est quoi ?
C'est tout un poème concept.
C'est une nana qui a choisi (la plupart du temps en accord avec son compagnon, quoiqu'en pensent les gens qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas) de ne pas travailler dans le but de s'occuper h24 de ses mouflets. Ouuh, c'est moche ça, ne pas travailler ??! "Mais rassure-moi, un jour tu comptes quand même te sortir les doigts et trouver un job ??" Si, j'te jure, parfois on entend ça. Alors on sait pas trop bien quoi dire, parce que là du coup, on est un peu humiliée keumême. On bredouille un petit "oui oui" pour couper court et on retourne à sa soupe au potiron ou à ses cupcakes.
Parce que oui, la Mère Au Foyer, souvent, elle aime bien cuisiner. Stà dire, ça occupe. Et honnêtement, y'a vachement plus chiant, comme occupation. Même si après tu peux carrément te faire caster pour C'est du Propre et passer quelques jours de rêve avec Danièle et Béatrice pour remettre ta cuisine d'aplomb. Hein ? T'es pas craspouillo-bordélique à ce point ? Non mais moi non plus hein, c'était juste pour la blague. Fais moi penser à ne plus t'adresser la parole.
Donc, cuisine, disais-je.
En dehors de ça, évidemment, la MAF s'occupe amoureusement de ses enfants. Enfin, ses nains. Ses chiards quoi. Oué bon, on passe un peu par tous les stades, parce que forcément de 9h à 19h (parfois plus, parfois moins), ça fait un peu lourd. Toi tu bosses avec un patron con comme la lune ? Ben moi j'ai des nains zuper casse-burnes.
Bref. C'est pas forcément passionnant, de s'occuper des gnomes toute la journée. Mais y'a des moments agréables. Globalement, ça a un côté assez fantastique parce qu'on ne rate rien. Les 1ers pas, j'étais là. Les 1ers mots, j'étais là, la chute dans les escaliers, j'étais là, le caca dans le bain... ben j'étais là aussi. Quand on fait le choix de rester à la maison, c'est surtout pour ça. Quoiqu'on est d'accord, on se passerait volontiers du caca.
On ne veut rien rater. C'est même pas dans la tête que ça se passe, c'est bien au-delà. Enfin, en deçà. C'est viscéral.
T'en as qui vont retourner bosser aussitôt le congé mater terminé. Le coeur léger, limite soulagées parce que la vie à la maison c'est pas du tout leur truc. Elles vont peut-être rater les 1ers pas, ou les 1ers bisous, mais à côté, elles ont une activité qui compense largement, elles ont trouvé leur équilibre. Je les comprends. Elles ont trouvé un taf qui leur plaît, et rester à la maison à changer des couches, regarder des dessins animés, faire des cupcakes et lire des histoires, c'est pas leur kiff. Chacune son truc, en fait. Ouais, et si on en restait là, ce serait bien. Mais non, des fois t'as la femme parfaite qui cumule enfants merveilleux (souvent le faux-nain décrit chez Marie, ici), job de rêve, salaire de dingue, vie familiale quasi réduite à néant (ça c'est juste pour être méchante, j'avoue), qui vient t'emmerder la vie et te demander si t'en as pas marre de dépendre financièrement de ton mec. Humilation bis. "Hého ça va hein, je touche la CAF quand même !" Ouais, je sais. Mais kestuveuxrépondreàça ?

Bon après y'a plusieurs catégories de MAF. T'as celles qui s'éclatent à la maison (j'en connais pas, hein, mais mon vivier de copines MAF n'est peut-être pas très représentatif ?), qui ont toujours un truc à faire, une copine à voir, une activité péri-maison...
Et puis t'as celles qui s'emmerdent. Et là, j'en connais quelques-unes. Coucou les copines, souriez, on parle de vous !
Eh oui, parfois on reste au foyer, mais on n'en raffole pas tant que ça. Ca manque de vie, tout ça. Ca manque de sorties, ça manque de café/copines, de shopping, de voyages, de resto... 
Les copines ? Perso, j'en ai plein. Juste, pour la plupart, elles sont pas là. Elles sont aux 4 coins de la France. Du monde, même. Ca complique les sorties, et les cafés-papotages impromptus le vendredi après-midi, tu en conviendras. Et comme je suis un animal un peu sauvage, je ne tisse pas de liens à la sortie de l'école ou à la boulangerie. J'aimerais bien, c'est pas le problème, mais je sais pas faire.  Pour le reste, les resto, les voyages, les sorties sympa, c'est juste une question de pognon. Ben oui, mais c'est de ma faute, j'ai qu'à aller bosser. J'suis con, aussi, moi. C'est pourtant fingers in the nose !
Pourquoi on reste à la maison, alors ? Y'a des raisons valables, figure-toi...
1. Rappelle-toi ce qu'on a dit plus haut : viscéral. Parfois, malgré l'Enfer que ça peut devenir de MAFifier, c'est toujours moins violent que de devoir confier ses monstres à une parfaite inconnue. Oui, je suis un peu mère poule sur les bords, admettons.
2. On n'est pas des connes, non plus. Quand vraiment la situation devient pesante, y'a un moment où on se dit qu'on pourrait peut-être trouver une activité qui nous motive, nous donne envie de bouger, de changer, et de participer à l'arrondissement des fins de mois. Tant qu'à faire, autant profiter du temps qui nous est donné pour réfléchir à un éventuel futur professionnel... Quand tu dis ça, il arrive que l'anti-MAF essaye de te bousculer en te disant qu'en fait, le principal c'est que t'ailles bosser, que le job te plaise ou non, mais que ce sera toujours plus épanouissant que de rester à la maison, tout en te sortant des clichés monumentaux. "Et puis ton pauvre mec, sérieux, il en a pas marre de te voir là à rien faire ?" Ah ben oui, le Jules dans l'histoire, il a le beau rôle, il se crève le cul pour ramener de quoi engraisser ton gros derrière de paresseuse. Paresseuse, parfaitement. Parce que si tu vas pas bosser, c'est que t'es rien qu'une grosse feignasse. C'est réducteur, mais c'est le raccourci que prend l'esprit étriqué de l'anti-MAF de base. A aucun moment il ne se dit que peut-être, peut-être :
-C'est pas le moment. Ne serait-ce que financièrement. T'as fait tes calculs, tu sais qu'avec les frais de garde, ça passera pas. A moins de trouver un job zuper bien payé, mais avec tes qualifications, tu sais que c'est pas la peine d'y penser. C'est pas le moment tout court parce que t'as d'autres projets (qu'ils semblent valable à l'anti-MAF ou pas, c'est comme ça, et ça ne le regarde pas, mais il s'en tamponne un peu, il donnera son avis zuper intelligent quand même, puisqu'il est supérieur à toi, il a le droit)
-T'as la trouille. Tu te sens nulle, tu te sens pas capable, tu te sens tellement loin et déconnectée de tout ce monde-là, que rien que l'idée d'un entretien d'embauche te colle des sueurs froides. Quand t'y penses tu préfèrerais de loin te taper une course en patins à glace sur la banquise avec Léon et Célestin. Quoi, tu connais pas Léon et Célestin ? Bouh. File voir. Sont trop choupi, hein ?

Bref. J'ai du mal à comprendre. Oui, je suis mal dans ma vie. C'est un secret pour personne. J'ai une propension à l'ennui assez phénoménale (et ce depuis toute petite) et je suis difficile, dans la mesure où j'ai peu de passions. J'en développe une ici, lorsque me vient l'inspiration, j'écris. J'en développe une autre ailleurs, dont je ne parle pas pour le moment. Ca pourrait devenir une activité pro, un jour. Mais j'ai peur de me casser la gueule, donc on verra. J'essaye donc de trouver des occupations et j'essaye, grâce à une amie à qui je consacrerai quelques lignes un peu plus tard, de construire tout doucement un projet professionnel.

Enfin, je disais, je comprends pas. J'ai du mal à saisir pourquoi on diabolise ainsi la MAF. Pas seulement pour celles qui se plaignent de ce statut, d'ailleurs, mais toutes les mères au foyer en général, qu'elles se contentent parfaitement de leur vie ou non. Qu'on soit attaquées sur notre manque d'ambition, sur une pseudo ou véritable dépendance financière, sur la façon dont on décide de s'occuper de nos enfants. Ca me dépasse. Et le pire, c'est que même si je trouve ça intolérable, même si je sais que ça devrait me glisser dessus, ça me blesse profondément et à chaque nouvel assaut, j'ai du mal à me relever. C'est un choix de vie qu'on devrait assumer à 100%, mais à force de le voir sans cesse remis en question par les autres, on finit pourtant par en avoir honte, parfois... 

Voilà, maintenant tu sais ce que c'est qu'une MAF... Tu peux choisir ton camp librement... ! :-)) (Pitié, ne me dis pas de me sortir les doigts, je serais obligée d'aller faire des cupcakes aux éclats caramélisés pour me consoler... Et bon, d'une part, il est presque 3h du mat', et d'autre part, je n'ai plus d'éclats caramélisés !!!)

mere_au_foyer

Je dois faire un edit, là, parce que je voudrais pas que tu te fasses des films... Donc que ce soit bien clair : je SUIS une feignasse ! Non mais vraiment, hein ? Bon, ça va mieux, il fallait quand même que j'éclaircisse ce point essentiel...


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4 février 2011

Finska pinnar...

Comme tu le sais (ou pas), j'étais censée décoller dimanche direction la Finlande. Eh ouais. Un petit séjour mère-fille en Laponie finlandaise. Village du Petit Papa Noyel, balades en traîneau, motoneige et tout le bordel. Sauf que... Sauf que ma chère petite maman chérie, la même qui m'avait formellement interdit de tomber enceinte avant le départ, n'a rien trouvé de mieux à faire que de s'emmêler les pieds dans son paillasson et de se vautrer lamentablement sur le travertin de l'entrée, se fracturant ainsi joyeusement l'os iliaque.
Si. J'te jure. Ayant respecté ma part du contrat, je réfléchis actuellement à une punition à lui infliger, sachant qu'un polichinelle dans l'tiroir, au moins, ça nous aurait pas empêchées de partir. Un lit médicalisé, si. Comment tu dis ? Elle a pas fait exprès ? M'en fous.
Nous avions déjà Mamicat, la maman de Bobby, nous avons maintenant Mamikit, ma maman en pièces détachées made in Sweden.
Fait chier.
Enfin au moins il n'y a pas de sombre histoire de danse du derviche tourneur dans cette affaire. Private joke inside. Promis, un jour je te raconterai comment ma grand-mère paternelle avait réussi à se "casser le zizi" (sic).
Tu dois te dire que j'ai une famille un peu secouée de l'orangina, hein ? Ben tu peux.

Bref, revenons-en à nos moutons.
Nous devions donc partir dimanche. Et la semaine dernière, prise d'un enthousiasme délirant, j'ai eu envie de cuisiner local. C'est là que ma frangine m'a transmis l'adresse de ce blog. Une merveille. Cours-y. Et j'ai craqué pour la recette des Finska Pinnar, les bâtonnets finlandais...
Je te la transmets donc avec grand plaisir.

Ingrédients :

-400g de farine
-250g de beurre
-125g de sucre (j'ai encore fait un mix avec du sucre vanillé ET du sucre à la vanille Béghin Say...)
Et pour décorer :
-Un blanc d'oeuf
-Du sucre en grains

Mélangez le sucre et le beurre bien mou, puis la farine jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène. Comme Nathalie, j'ai préféré former des bâtonnets (de 4-5cm) individuellement et pour ce faire, j'ai utilisé un couteau. Il faut un peu de patience, la pâte étant très friable.
Badigeonnez vos bâtonnets de blanc d'œuf et saupoudrez de sucre en grains. Faites cuire environ 12-13 minutes dans un four préchauffé à 175°C. Laissez refroidir sur une grille.


Le petit + : Pour ma 2e fournée, j'ai ajouté de la Brunette dans la pâte, c'était encore meilleur...

Verdict : très simple et très bon. Idéal pour accompagner le café (ou le thé) à l'heure du goûter.

fp




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22 janvier 2011

Où j'étais passée, moi ??

Nan, je m'étais pas envolée (et tu crois pas si bien lire). Vacances, naines infectes, grosse fatigue, Noël et tout et tout... Et puis la flemme, aussi. C'est ma meilleure copine, celle-là, elle me quitte jamais.

Bref, je passe un samedi de ouf là, j't'explique même pas, tu t'endormirais d'ennui (le fameux "effet suppositoire" de Dove Attia, tu connais ? Ben là pareil). Du coup je me suis dit qu'il serait peut-être temps que je vienne te conter mon dernier séjour tchèque. Tu vas pas être déçu du voyage (difficilement plus que ce que je l'ai été quoi !)

Revenons donc quelques semaines en arrière... Vendredi 17 décembre, 2h45 du mat'. J'ai mis le réveil à 3h30 mais j'ai déjà les yeux ronds comme des billes. J'appréhende à tous les niveaux, les Craquettes sont du genre imbuvables depuis quelques jours et je sais que la neige fout un bordel monstre question trafic aérien. On se prépare en speed et en se gueulant dessus comme des putois, ça commence bien. Finalement, on arrive à l'aéroport à 5h et des 'cahuètes, chargés comme des mules, mais détendus et souriants. Jusqu'à ce qu'en cherchant notre vol sur l'affichage je constate : LH1062-Frankfurt - Cancelled. Là, j'arrive même pas à chialer. Je me balade pourtant toujours avec un stock assez conséquent de liquide lacrymal sur moi, mais là que pouic. J'me retourne vers Bobby qu'avait pas encore vu, je lui annonce la bonne nouvelle, et là, je lève la tête et je découvre une file d'attente monstrueuse devant le comptoir Lufthansa. Les files d'attente en Russie soviétique à côté, c'était pipi de chat. Bah ouais, évidemment. On n'était pas les seuls à vouloir rejoindre Frankfurt ce matin-là.
Catastrophés, parce qu'en plus le délai pour notre correspondance est un peu short, on se positionne dans la queue, et on attend sagement, avançant d'un demi centimètre par tranches de 45mn. Par chance, Mademoiselle V. s'est endormie dans sa poussette, et Mademoiselle A. fait montre d'une patience exemplaire. C'est assez rare pour être notifié. Pas moyen d'aller s'asseoir, on ne sait pas si on doit se présenter tous les 4 au comptoir, et le peu de chaises pas trop loin sont toutes occupées.
Là, on sait pas ce qui lui prend d'un coup d'un seul, mais un jeune homme Lufthansa assis derrière le comptoir en train de se toucher le kiki depuis 1h30, se lève et parcourt la file d'attente en demandant "Y a-t-il des gens qui souhaitent partir demain ??" Ben oui, bien sûr connard, c'est pour ça qu'on est là depuis 5h ce matin !
Un peu plus tard, un premier scandale éclate. Une dame voyageant en classe éco n'ayant pas compris qu'il y avait un comptoir business et un comptoir pour les pauvres se fait littéralement pourrir par un con de riche (si si, c'était le con de riche de base). Dame Lufthansa Business commence à avoir un peu de mal à garder son calme : elle explose comme un vieux ballon de baudruche et se met à hurler que ça va bien maintenant, que ça fait une semaine qu'elle subit les assauts des voyageurs insatisfaits, qu'elle fait ce qu'elle peut et que ceux qui sont pas contents "ils ont qu'à rentrer chez eux !!!" T'aurais pas dû, DLB. T'aurais pas dû. Parce que Bobby, qui jusque-là avait à peu près réussi à garder son calme, se met à gueuler aussi. Fort, puisqu'à 4m du comptoir. Des petits noms d'oiseau commencent à voler, mais bon, il a raison. Il soulève la question du jeune-homme-qu'est-là-mais-qui-sert-à-rien
-Mais il n'est pas formé en billetterie, monsieur !!
-Alors il pourrait au moins passer dans les rangs pour donner des renseignements, distribuer de l'eau pour les enfants et les personnes âgées, mais pas rester là à se tourner les pouces !"
Ouhlala. DLB s'énerve encore un peu plus et lui rétorque qu'il lui fait perdre son temps. Quoiquoiquoi ? Comment tu parles à Bobby toi, morue, ça va pas ou bien ? Bibiche n'est pas franchement femme à ouvrir grand sa bouche, mais après 2h debout à pousser son bagage du pied et à faire la causette au jeune désespéré derrière qui renvoie à Kiev sa prostipute fraîchement achetée, Bibiche a la tension un peu élevée. Alors Bibiche crie. Fort. Puisque je te le rappelle, à vol d'escargot, le comptoir est maintenant à 3m98. Et Bibiche explique à la connasse (oui, j'ai dit "connasse", c'est probablement un de mes mots préférés, que veux-tu...) que si elle faisait son boulot correctement, et si elle arrêtait de s'exciter sur les clients, elle perdrait moins de temps. Non mais. Connasse. (désolée, c'est pathologique)
La prostipute derrière fait toute une scène à son acheteur parce qu'il faut absolument qu'elle rentre à Kiev. Il lui répond gentiment que c'est pas grave, "Maybe you can get a flight tomorrow", mais horrifiée, elle secoue la tête "No no no !" Tu m'étonnes, il aurait dû me payer cher, moi aussi, pour que j'aie envie de rester. Mais le débat n'est pas là, je ne suis pas Ukrainienne (ni pute, je te vois venir).
Bref, 1h plus tard nous voilà devant le comptoir. J'ai vu qu'il y avait un vol pour Vienne vers 10h... Et il reste de la place. Ca au moins, c'est fait. Le souci c'est qu'il y a 5h d'attente avant la correspondance pour Prague. Rien que ça. Avec 2 enfants en bas-âge, ça nous promet un moment super fendard. Elle cherche, fouine, mais rien de mieux. Là Bobby nous refait un petit coup de sang, mais se contient, serre les fesses et articule calmement, cette fois. Bah elle a pas apprécié, DLP (Dame Lufthansa Pauvres, faut suivre un peu !) C'est là qu'on a apprend qu'elle est là depuis déjà 5h, et qu'elle a eu le temps ni de boire, ni de faire pipi. Information capitale, tu en conviendras. Non c'est vrai quoi. Du coup j'aurais dû lui chanter en teuton que j'avais pas fait caca depuis 2 jours mais que finalement, tout ça redonnait un vrai coup de fouet à mon transit.

Allez, direction l'enregistrement puis l'embarquement. Vol sans encombre. RAS.

Arrivés à Vienne, on se tâte 2mn pour savoir si ça vaut le coup de sortir de l'aéroport et d'aller se balader. Je décide que oui, il décide que non. Je sais pas si tu connais l'aéroport de Vienne, mais 5h là-bas, j'te jure, c'est longuet. Les sandwiches au pain polaire et à la sauce au raifort compensent un peu l'attente et l'angoisse de savoir si notre vol va partir ou non. Mais ça roule. Ou plutôt, ça vole. 18h45 on se pose à Prague. Enfin. Prague mon amour... Ouais mais attends, c'est pas fini.
On se pointe devant l'arrêt de la navette qu'on prend d'habitude. Y'a 3 clampins devant nous, mais on peut y monter à 14, donc ça devrait le faire. Sauf que non. Il passe d'abord à l'autre terminal récupérer des cons de touristes (sale race, le touriste). Et là il nous annonce que "finito, no more shuttle". Il reste de la place dedans, hein. 2 places. Les enfants de moins de 6 ans ne payant pas, ils montent normalement sur les genoux de leurs parents. Mais non. Il préfère faire monter 2 personnes arrivées après nous. Normal quoi. Tant pis, ce sera taxi. Approximativement 3 fois plus cher (et là Bobby demande un edit : "2 fois plus cher, mon bichon, 2 fois !!" Ouais ben c'est pas ma faute, chuis dyscalculique, merde !), mais au point où on en est, on n'a plus le choix et on a hâte d'arriver à l'hôtel.

19h et des 'cahuètes, nous y voilà enfin... Crevés, on décide de ne pas ressortir pour aller dîner. Dvd pour les Craquettes, pc sous la couette pour moi, room service. Aaah, qu'on est bien... On a perdu une journée, mais tant pis, on savoure enfin. Extinction des feux, demain est un autre jour, on se baladera main dans la main dans la plus belle ville du monde et les emmerdes seront loin derrière.

Ou pas.

22h, Mademoiselle A. décide que c'est une bonne heure pour se mettre à gerber tripes et boyaux. Il avait raison, on aurait mieux fait de pas partir... Je retire ses draps et sa taie d'oreiller, je nettoie le sofa qui a ramassé au passage, je tiens la tête de ma fille au dessus des toilettes, je la douche... Ca va mieux. Je la recouche mais dans le lit parapluie, cette fois-ci, que j'ai protégé du mieux que j'ai pu avec des serviettes de toilette.

23h... "Beuah bleuuh bouhrhg" Ah, tiens. Elle avait pas fini. Je retire ce qui est souillé, je l'emmène aux toilettes, je la douche... Bobby nettoie ses fringues à la main. Je la remets dans le lit parapluie avec des serviettes propres. Et ça recommence. Bon, on arrive à cours de serviettes, il en reste 2 propres. Je la couche sur une serviette sur la moquette, et j'utilise l'autre pour la couvrir (elle est à poil, j'ai pas embarqué sa garde-robe complète, je vais pas laver du linge à la main toute la nuit non plus, hein ? Mais si, t'aurais fait pareil !)

Je dors d'un oeil et l'emmène vomir chaque fois que nécessaire. La nuit se finit plutôt paisiblement.
Petit déj, elle a faim. J'adore le petit-déjeuner au Maximilian. Il y a du choix et pis c'est tellement bon... Mais je commence à déprimer sévèrement, j'ai comme l'impression qu'on n'est pas au bout de nos peines. Bingo. Mademoiselle A. lâche une galette sur la table. Bon appétit ! Dobrou chut ! Un serveur se précipite, et a juste le temps de virevolter pour éviter un jet de vomi. T'rappelles la nénette dans l'Exorciste ? Ben pareil. Edit : Fort et courageux, son père la prend dans ses bras pour la remonter dans la chambre et se retrouve couvert de gerbe avant même d'avoir atteint l'ascenseur (ndlr : c'est lui qui vient de réclamer cet ajout primordial, parce que "Comment t'as pu oublier ça ??" Bah... C'est probablement parce que c'est pas moi qui me suis fait dégobiller dessus, en fait !)

Je file à la pharmacie toute proche de l'hôtel. On a du bol que je connaisse ce coin de la ville presque comme ma poche. On a moins de bol que les pharmacies soient fermées le samedi. Illumination, je file au centre commercial pour en trouver une autre. J'explique que ma naine est malade, on me file du smecta. Mouais bon. Pas convaincue, mais c'est tout ce qu'elle me propose. S'ensuit une vraie lutte pour le lui faire avaler (en même temps, rien qu'à la vue de ce truc j'ai envie de me faire hara-kiri, donc je peux pas la blâmer). Et finalement, ça passe. Vomito, on a eu ta peau.

Ou pas.

On installe chaque naine dans sa poussette (on avait eu la présence d'esprit d'en louer une sur place) et nous voilà partis en balade. Il fait froid, mais rien d'insupportable. Jolie balade dans les rues, l'esprit de Noël est partout, le sapin sur la place de la Vieille Ville est immense, c'est superbe. Il y a même un enclos avec des animaux. Je propose à Mademoiselle A. d'aller voir de plus près : "J'ai pas envie, j'm'en fiche". No comment. Elle a passé le séjour à nous répondre qu'elle avait pas envie. Déception, colère, incompréhension. C'était pourtant un voyage superbe qu'on leur offrait là. J'ai fini par en prendre mon parti. Dès qu'on sortait, elles s'endormaient instantanément dans leur poussette. Au moins on avait la paix. Tant pis pour elles, après tout, Bobby et moi pouvions toujours en profiter. Et on en a pris plein les yeux. Prague sous la neige, c'est époustouflant. Bon, ça l'est de toute façon. Mais la neige donne encore à la ville une autre dimension. Qu'il neige, qu'il pleuve ou que le soleil brille elle est à chaque fois la même, mais en mieux. Vas-y je te dis, tu comprendras. Tiens, regarde...
TYN





PLACE

Mais attends, c'est pas fini ! Je me laisse emporter par la nostalgie mais il faut quand même que tu saches que le dimanche, c'est Mademoiselle V. qui s'est dit qu'elle aussi, elle vomirait bien un p'tit coup. Par chance, ça nous a pas trop empêchés de sortir, elle avait le dodo tellement facile dans sa poussette... Puis bon, une fois que  Number Two a eu fini d'être malade, c'est Number One qui s'y est remise. Et le pater, aussi. Ben oué ! Nan, t'as vu, on fait pas les choses à moitié. Pis on s'aime, alors on partage tout, c'est bien normal, après tout.
Le lundi soir, lasse de cette ambiance vomitive, je propose à ma douceur de printemps une petite balade mère-fille. Même qu'elle accepte avec enthousiasme (note, c'est miraculeux). Me voilà dehors avec elle, lui expliquant où on est, quel est ce grand bâtiment imposant, lui proposant de s'arrêter ici et là pour faire quelques jolis clichés. Elle se prête au jeu bien volontiers, et mon coeur se réchauffe. Et je nous imagine de mieux en mieux, installés ici dans un loft sur les Champs Elysées tchèques.  Ouais bon, ça va, on a le droit de rêver, hein. Allez, elle l'a bien mérité, arrêtons-nous chez Sparky's, ZE magasin de jouets, avec un super toboggan trop kiffant à l'intérieur (tatata, j'te vois venir, les toboggans c'est fini pour moi, désolée, j'ai pas testé !) Quelques achats plus tard, on reprend le chemin de l'hôtel, main dans la main, heureuses et légères.

Puis vient le mardi. Notre vol décolle à 19h, mais stressée, je vérifie régulièrement son statut sur le site de la compagnie. Je regarde à 9h05, ouf, il est maintenu. A 9h09, toujours, c'est bon ! 9h18, ok.  9h22, c'est bon ! Puis je vérifie une dernière fois, avant de sortir. ANNULE. Panique, larmes, cris. Excessive, moi ? Essaye un peu de te taper un séjour pareil, on verra si tu te sens toujours déborder d'optimisme et si t'as envie de chanter la Carioca avec une plume dans le cul.
J'appelle la Lufthansa à l'aéroport, en larmes. La fille est super et nous reclasse sur un autre vol. Beaucoup plus tôt, et avec un timing short pour la correspondance. mais c'est pas grave... Aujourd'hui c'est mon anniversaire, j'ai envie de passer une journée détendue du slip et on aimerait surtout rentrer chez nous. Je passe rapidement sur l'épisode du petit déjeuner, au cours duquel Mademoiselle A. après avoir fini son chocolat chaud, a jugé bon de remplir sa tasse vide... de vomi...

Dernière promenade, derniers clichés, le coeur un peu lourd malgré tout, mais notre home sweet home nous attend.

Aéroport de Prague, enregistrement, achats de dernière minute, embarquement. Sauf que non. On sait pas pourquoi, mais ça traîne. On finit par embarquer avec environ 45mn de retard. Et une fois à bord, on ne décolle pas. On reste plus d'une heure sur place, sans savoir ce qui se passe. Je me remets à pleurer (c'est là qu'intervient mon stock de liquide lacrymal, tu vois, ça sert toujours !), on a loupé notre correspondance, c'est évident. Par chance, on a rencontré 2 business men tchèques absolument top moumoute. Ils m'ont même aidée à ramasser le vomi de Number Two avant l'embarquement. Ah oui, je t'ai pas dit ? Ben si. Malade. Comme un chien. Donc, Number Two dégueule pendant tout le vol jusqu'à Munich. Une hôtesse passe, me voit en larmes, me demande ce qui m'arrive. Entre 2 sanglots et un filet de mucus que je ne me fatigue même plus à essuyer, je lui explique que notre correspondance pour Nice est sûrement déjà partie, que mes filles sont malades et que là ça commence à faire beaucoup. Elle me rassure tant bien que mal, en me disant qu'au pire on sera logés à l'hôtel à Munich et que j'aurai qu'à appeler un médecin pour les petites. T'as raison, en fait j'ai strictement aucune raison de saturer. Morue.

Munich. Correspondance loupée à 20mn près. 2h d'attente pour savoir à quelle sauce on va être mangés. Les 2 zouzous tchèques font la queue avec nous, leur vol aussi leur est passé sous le nez. Ils nous font rire. Heureusement qu'ils sont là. Le moindre geste amical de leur part me fait fondre en larmes. Je crois que je ne les oublierai jamais, ils ont été un soutien formidable en cette fin de voyage tumultueuse. (Au passage, il me semble sympa de préciser que la gestion à Munich est toute autre qu'à Nice : distribution d'eau et de nourriture, et chaises à diposition...)
Comptoir. Relogés au Sheraton, dîner et petit-déjeuner offerts, vol pour Nice le lendemain matin. Tout va bien. On est épuisés, mais on revit. On file faire 3 courses (notre valise n'est pas récupérable avant Nice), et je dois dire que l'aéroport de Munich est vraiment parfait. Supermarchés, boutiques, cafés... Il y a absolument tout, et en plus, il est beau. Si, si, c'est important. Tu verrais la gueule de l'aéroport de Nice, tu comprendrais pourquoi je relève.

Navette, hôtel, boeuf bourguinon plein la panse (eh, c'était offert on a dit !) Et repos, enfin. Une nuit de sommeil pas franchement réparatrice, mais qu'importe, demain, on rentre et dans 3 jours, c'est Noël...

Enfin, tu vois, chez moi, on appelle ça avoir la poisse. Ca coupe un peu l'envie de partir en voyage. Un peu, j'ai dit. Déconne pas, je repars quand même dans 2 semaines, en tête à tête avec ma Môman. Pas à Prague, cette fois. Changeons un peu, soyons fous !
On a passé des vacances absolument abominables, dans le stress, et dans la douleur pour certains (note que moi j'ai pas été malade, ou à peine), alors qu'on s'imaginait passer un séjour idyllique. Malgré tout... J'ai envie de dire que ça valait le coup de ramasser du vomi et de se heurter à des murs.
Rien que pour ça... PONT1 ça valait le coup...







26 octobre 2010

Les cookies "Brunette"...

Ben oui, parce que si t'as bien lu l'article précédent... On a toujours besoin de sucre. Oué. Même moi qui à la base suis plutôt salé. Sisi, j'te jure. Au resto entre une formule "entrée/plat" et une "plat/dessert", j'opterai toujours pour la première. Sauf, évidemment, si en entrée j'ai le choix entre une salade de supions et un pilaf de quinoa. Oh pouah, rien que de l'écrire j'ai l'estomac qui fait des soubresauts.
Bref, je disais donc : on a toujours besoin de sucre, 2e édition.

Samedi matin, en plein désarroi, je tentais de faire taire mon cerveau qui m'envoyait des signaux redondants... et lourdingues : "sucre, sucre, sucre... ". J'en étais donc à gentiment lui demander de fermer sa gueule avant que je ne lui fasse bouffer son hypothalamus, quand le facteur nous a tirés de notre petite chamaillerie interne.
Un colis pour Bibiche ! Un colis plein de jolies attentions, rien que pour moi (enfin, ça, c'est si les Craquettes ne tombent pas sur le paquet de Schokobons, hein). Un colis plein de saccharose. Voire de diabète. Et là, une vraie découverte. Un truc que je ne connaissais pas et qui m'a séduite avant même que je ne plonge le doigt dedans. Brunette. Une pâte à tartiner au praliné. Tu salives, hein ? Ben tu peux. Brunette c'est mon nouveau doudou, presque. Bobby, si tu me lis, pitié, ne me laisse jamais prendre Brunette au plumard et la planquer sous l'oreiller. Ce serait mal. Très mal.

Bon, je te vois trépigner un peu. Trève de bavardages, passons aux choses sérieuses... Brunette m'a inspirée... Et tu attends la recette ! Ou bien... Ou bien je suis vicieuse et je me contente de te mettre une photo des cookies. Non, j'oserais pas quand même ? Hein ? Non, clairement, j'oserais pas. La recette est largement inspirée de celle de Gaëlle (cookies au beurre de cacahuète)

Ingrédients :


-70g de beurre
-70g de Brunette (ou autre pâte à tartiner au praliné)
-170g de sucre dont : 90g de sucre en poudre, 10g de sucre à la vanille Beghin Say, 70g de cassonade
-1 oeuf
-215g de farine
-1càc de levure
-2càc d'extrait de vanille
-60g de pépites de chocolat blanc + 80g de pépites de chocolat noir (grossièrement taillées au couteau)
-35g de mélange de pépites caramélisées. Comme c'est obscur, ce que je raconte, là, c'est ça

Préchauffez votre four à 180°.
Mélangez le beurre préalablement ramolli avec la pâte à tartiner et les sucres. Ajoutez l'oeuf et la vanille.
Mélangez la farine et la levure et ajoutez-les à la pâte.
Incorporez les pépites de chocolat et les éclats caramélisés.
Après avoir recouvert votre plaque de papier sulfurisé, formez de petites boules de pâte que vous déposerez sur la plaque et que vous aplatirez légèrement. Enfournez pour 12mn environ (c'est très approximatif, vous veillerez à ce qu'ils soient dorés, et encore moelleux).
Et j'insiste, attendez qu'ils soient bien froids pour déguster, ça permet à toutes les saveurs de s'exhaler.

cookies



23 octobre 2010

Parce qu'on a toujours besoin de sucre...

Voilà cette bonne recette de muffins au chocolat que je promettais depuis un moment... C'est basique, très facile, et c'est bon...

Ingrédients :

-2 oeufs
-140g de sucre (50g de sucre à la vanille Beghin Say, 30g de vergeoise blonde, 60g de sucre en poudre)
-150g de beurre
-195g de farine
-6g de levure
-2 càs (bombées ou rases, selon votre goût) de cacao en poudre
-150ml de lait
-150g de chocolat noir

Préchauffez votre four à 180°.

Au bain-marie, faites fondre le beurre et le chocolat.
Dans un saladier, mélangez au fouet le sucre et les oeufs jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez le cacao, le lait, puis le mélange beurre/chocolat fondu et mélangez brièvement.
Incorporez la farine et la levure en 2 ou 3 fois.
Dans un moule à muffins (préparé avec des caissettes en papier), versez la pâte presque jusqu'au bord et enfournez pour environ 20mn.

C'est prêt ! Laissez-les bien refroidir avant de déguster, ils sont plus savoureux une fois froids...

muffs



10 octobre 2010

Si toi aussi...

Si toi aussi t'es déjà passée par là, tu devrais rapidement cerner de quoi je parle...

Si toi aussi... :
1-t'as déjà eu tellement mal aux gougouttes que le moindre frottement de tissu t'arrachait un cri primaire d'un autre monde

2-t'as déjà eu l'impression d'être retombée en adolescence en te regardant dans le miroir, rapport que tu bourgeonnais comme un hortensia au printemps

3-t'as déjà eu l'occasion de détailler mille et une fois la cuvette de tes chiottes de très, très près, d'aller te brosser les dents et... MERDE !.. de retourner embrasser la dite cuvette

4-t'as déjà eu l'impression d'avoir la vessie d'une petite fille, alors que d'habitude, t'es tellement un chameau que tu te lances des petits défis perso et tu te retiens d'aller pisser pendant 8h d'affilée

5-t'as déjà ressenti cette irrépressible envie de dormir, là-tout-de-suite-maintenant et... -3h plus tard- Hein, quoi ? Non j'dormais pas, spas vrai !

6-t'as déjà fait les yeux de biche à ton cher et tendre, ton mâle si doux et si gentil, pour qu'il aille te chercher un cheeseburger et une petite frite à 16h, pour ensuite rejouer le n°3

7-t'as déjà pleuré devant Secret Story (si tu pleures devant Secret Story mais que t'es pas enceinte, consulte, c'est un conseil d'amie)

Bon... J'te fais pas un dessin ? Bibiche & Bobby ont remis ça, Bibiche and Bobby sont des fous, Bibiche & Bobby font un bébé. Un 3e bébé. Celui que quand tu le dis aux gens, ils te regardent comme s'ils avaient vu la Vierge (ou le Diable, au choix...) Celui qui provoque des regards incrédules (puis des messes basses), et des remarques admiratives (qui ressemblent plutôt à des mises en garde, mais bon, c'est déjà trop tard, en fait, les gens !) : "Bravo, quel courage !"

Du courage, hein ? C'est vrai, il en faut probablement un peu. Un grain de folie, aussi, admettons. On va en baver, c'est un fait. Mais quand je regarde mes Craquettes, si belles, si drôles, si tout ce que j'aime, je me fous du reste et je sais qu'on sera heureux, à 5 (puis à 6, puis à 7, puis... Non, j'déconne. Quoique.)

test





9 octobre 2010

Hier soir, j'ai fait des muffins...

Bientôt, promis, j'te mets la recette...

Ca, c'est un article intéressant, pas vrai ?

Non en fait c'est qu'on s'est gentiment inquiété pour moi, donc je rassure : je vais bien, on va bien !!! Je suis juste un peu à la traîne.

A suivre, quand j'aurai retrouvé toutes mes facultés mentales : une recette de muffins au chocolat et un article sur ma mirifique wonderful life !

A très vite !!

C. la tête dans l'cul.

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Mes Cupcakes, Mes Craquettes... Et moi !
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